La voix très russe, dotée d'un vibrato glorieux, n'hésitant pas à poitriner certains sons, grand soprano lyrico-dramatique, impressionnant, variant les couleurs, allant parfois à la pêche des notes les plus graves, capable de sons filés, envoyant une cabalette terrassante, avant de finir sur une vocalise brillante. Bref une de ces performances vocales qui laissent envoûté, et on se souvient évidemment de la phrase de Verdi, disant préférer une voix laide ou sale à une voix lisse.

" «South Ossetian soprano Veronika Dzhioeva was endlessly charming as beautiful, sincere and devout Tamara. She colored her wonderfully light but nevertheless strong and dynamic voice with all possible emotional range, making it sound wistful and anxious, affectionate and dreamy...»